En Indre-et-Loire, au ‘‘Conservatoire de la Confiserie’’, les petits et les grands apprennent tous les secrets de la fabrication des bonbons et en particulier des sucettes. Ruben, 5 ans, Agathe et Sonia, 10 ans, participent avec joie à un atelier. Et la visite guidée, avec démonstration du savoir-faire des confiseurs, a visiblement porté ses fruits… Marine Tabert, confiseur, explique que « le but du conservatoire est de faire découvrir ce qui se cache derrière un berlingot ou une sucette… Le métier de confiseur n’est plus enseigné, le savoir-faire se perd et voir les enfants repartir d’ici émerveillés, ça fait du bien ! »

Le métier de confiseur a tendance à disparaître, c’est pour cela que Nicolas Viollet a créé ce conservatoire. À 12 ans, il réalise ses premières confiseries. À 16 ans, il achète une machine à calissons puis, progressivement, acquiert des machines toutes plus extraordinaires les unes que les autres. Certaines datant parfois du siècle dernier et en état de marche, comme par exemple ‘‘Rose’’, une machine qui permet de couper et d’envelopper simultanément le caramel.
Et Nicolas explique qu’avec son matériel il peut couvrir l’ensemble des disciplines de la confiserie et réaliser tous les bonbons du monde ou presque…