FR EN

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

C'est Noël dans les châteaux

La Nouvelle République , 02.12.2023

A Amboise et Chenonceaux, les édifices se parent de leurs plus beaux atours pour un mois de décorations et d’animations. Petit tour d’horizon. 

C’est l’heure des santons, des chocolats (et vins) chauds et des chants de Noël … La saison des fêtes démarre officiellement ce week-end dans les châteaux d’Amboise et de Chenonceau. Voici ce qui attend les visiteurs jusqu’au 7 janvier (plus de photos à retrouver sur www.lanouvellerepublique.fr)

Château royal. Le château voit la vie en petit, mais fait les choses en grand avec la scénographie « Minimondes de Noël ». Le visiteur découvrira ainsi une exposition de maquettes et accessoires issus du tournage du fil d’animation Léo, sur les écrans le 31 janvier 2024, qui retrace la vie de Léonard de Vinci à Amboise. Egalement au programme : des maisons de poupées miniatures et des dioramas de petits personnages en plomb. Sans oublier six minimondes représentant des salles du château en version miniature. Le tout accompagné de la traditionnelle balade nocturne aux chandelles, d’un atelier de création d’un « minimonde » et de spectacles : « La mélodie de Gaspard » et « L’heure du conte ». Tél. 02.45.57.00.98.

Clos Lucé. Du grand sapin à la chapelle, en passant par les pièces toutes décorées, une aura cuivrée recouvre la dernière demeure de Léonard de Vinci. Au menu de ce mois d’animations : balades en calèche dans le parc, ateliers divers (senteur de Noël, peinture et dessins, gastronomie à la Renaissance), visites guidées par Mathurine et Interventions théâtrales de Pierrette Dupyet. Cette comédienne, figure du festival off d’Avignon, incarnera Léonard de Vinci au fil d’échanges avec les visiteurs, lors desquels le génie italien racontera, entre autres, son voyage depuis Florence. Tél. 02.47.57.00.73.

Château de Chenonceau. Ambiance « Palazzo sur l’eau » au « château des dames ». Au fil des compositions florales qui ornent ses pièces et galeries, Chenonceau rend hommage aux décorations des grands palaces parisiens (George V, Crillon …), mais n’oublie pas pour autant son héritage italien. Et comme Catherine de Médicis adorait les pâtes d’amandes et les sucreries, le château s’est adjoint, cette année, les services de Nicolas Viollet, créateur du Conservatoire de la confiserie à Amboise. Sucettes géantes, berlingots, cannes de Noël pyramides de calissons … Le sucre rouge, blanc ou caramel est à l’honneur dans les cuisines. Mais gare aux gourmands : interdiction de toucher. Tél . 02.45.23.90.07

Château Gaillard. Le « Noël des orangers » est de retour dans la demeure de Dom Pacellos. Au programme du « plus italien des châteaux de la Loire » : un sapin de cinq mètres dans le grand salon, des pièces décorées, un village de boules à neige, des ateliers de peinture de céramique, des chants de Noël … Le goûter des ours en peluche attend aussi les visiteurs dans la cuisine. Dehors, la « grande chasse du Père Noël » se tiendra dans le parc. Et, dedans, devant la cheminée, ce sera l’heure, chaque jour à 16h, du « conte de la pomme d’or » lu aux plus petits. Tél. 02.47.30.33.29

 

Plus de saisons

Entre « magie » et « féerie », Noël est aussi devenu un rendez-vous commercial incontournable pour les châteaux locaux. En témoignent les chiffres 2022 de l’opération « Noël au pays des châteaux », à laquelle participent encore cette année le Château royal et celui de Chenonceau. En un mois, le premier avait enregistré 17.000 entrées (+8% par rapport à 2021). Pour le second, on avait compté 48.000 entrées ( 11% de plus que l’année précédente). Si le Clos Lucé et Château Gaillard ne sont pas intégrés à ce dispositif départemental, ils se consolent avec « Noël en Val de Loire », une opération portée, cette fois, par la Région. Dans les deux cas, l’objectif est de jouer au maximum la carte du patrimoine pour étirer la saison touristique. Fini, le trou de fin d’année : avec leurs décorations, leurs chants et leurs contes de Noël au coin du feu, les châteaux du Val de Loire attirent les touristes hiver comme été. Il n’y a plus de saisons, et, pour une fois, ça a du bon !

Julien Proult